EXIL, EXIT
Franck Chalard
Exil, Exit, la fin d'un jour.
Exil, Exit, tu portes l'affront, la lourdeur d'un nom,
Une peine à l'horizon.
Exil, Exit, la fin d'un jour.
Exil, Exit, le poids secret de racines arrachées
À la source du passé.
Au rythme d'exilés,
Down tempo dépassé
Au rythme régulier de la férocité
Du tempo affamé.
Existé, excité,
Transité, exilé,
Mourir phagocyté par l'oubli déchaîné
Du tempo cadencé.
Bien décidé, mal exilé
Du mot « exit » de mes pensées...
L'esquive, à demi-mot,
D'un scénario mal à propos.
Les mouches ont de longues jambes.
Elles profitent du Fado
De l'errance anesthésiée
De ses troubles et de ses maux.
Elles surfent sur ta misère
Et usent jusqu'au trognon
La résistance amère
Jusqu'à la combustion.
D'autres sont des frères.
Ils partagent indolents nombre de pansements.
Mais leurs pansements ne seront jamais assez grands
pour stopper le sang de ta pénitence.
Tu n'avais rien choisi.
Tu deviens submersible.
Tu étais un homme libre.
Et maintenant... ta misère est nuisible.
Alors on te tourne le dos.
Tu t'accroches à ici
Tu reviens au Fado :
Exil, Exit, par ici la sortie.
Exil, Exit, la fin d'un jour
Exil, Exit, tu portes l'affront, la lourdeur d'un nom
Une peine à l'horizon.
Exil, Exit, la fin d'un jour
Exil, Exit, le poids secret de racines arrachées
À la source du passé.
Exil, Exit, la fin des jours.
Exil, Exit, tu portes l'affront, la lourdeur d'un nom,
Une peine à l'horizon.
Exil, Exit, la fin d'un jour.
Exil, Exit, le poids secret de racines arrachées
À la source du passé.
Au rythme d'exilés,
Down tempo dépassé
Au rythme régulier de la férocité
Du tempo affamé.
Existé, excité,
Transité, exilé,
Mourir phagocyté par l'oubli déchaîné
Du tempo cadencé.
Bien décidé, mal exilé
Du mot « exit » de mes pensées...
L'esquive, à demi-mot,
D'un scénario mal à propos.
Les mouches ont de longues jambes.
Elles profitent du Fado
De l'errance anesthésiée
De ses troubles et de ses maux.
Elles surfent sur ta misère
Et usent jusqu'au trognon
La résistance amère
Jusqu'à la combustion.
D'autres sont des frères.
Ils partagent indolents nombre de pansements.
Mais leurs pansements ne seront jamais assez grands
pour stopper le sang de ta pénitence.
Tu n'avais rien choisi.
Tu deviens submersible.
Tu étais un homme libre.
Et maintenant... ta misère est nuisible.
Alors on te tourne le dos.
Tu t'accroches à ici
Tu reviens au Fado :
Exil, Exit, par ici la sortie.
Exil, Exit, la fin d'un jour
Exil, Exit, tu portes l'affront, la lourdeur d'un nom
Une peine à l'horizon.
Exil, Exit, la fin d'un jour
Exil, Exit, le poids secret de racines arrachées
À la source du passé.
Exil, Exit, la fin des jours.